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« Nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. »
(Romains 14.10,11)
Le 9 juin 1939, George VI, roi d'Angleterre, fut accueilli par des foules
exubérante lors d'une visite officielle à Washington, D.C. Ensuite, on le
conduisit à l'ambassade britannique où l'attendait une garde d'honneur tout
à fait spéciale qu'il devait passer en revue. Parmi les soldats se trouvait
Thomas J. Michael, un homme qui, pour une raison bien précise, espérait de
tout coeur rencontrer le monarque de l'Empire britannique. Pendant son
enfance dans l'une des pauvres villes minières du pays de Galles, il avait
raté la chance de sa vie de voir le roi. Ce jour-là, à l'occasion d'une rare
visite que le souverain rendait dans une communauté voisine, Thomas et son
père avaient pris place le long de la route qu'allait emprunter le roi. Ils
espéraient ainsi entrevoir ce monarque tant admiré. Comme l'attente se
faisait longue, des enfants invitèrent Thomas à se joindre à eux pour une
petite partie de soccer. Le garçon s'éloigna dans le champ pendant quelques
minutes, et manqua le carrosse du roi qui passait au même moment.
Il avait toujours regretté ce rendez-vous manqué. Mais maintenant, des
dizaines d'années plus tard, il se tenait en grand uniforme devant
l'ambassade britannique, en tant que vétéran de la Première Guerre mondiale.
La garde d'honneur comptait cinquante hommes, alignés sur deux rangs. Tandis
que le roi commençait à leur serrer la main, Thomas se demanda s'il aurait
l'occasion de lui parler. Son agitation était à son comble!
Tout à coup, le roi George arriva à sa hauteur et lui adressa la parole : «
Capitaine Michael, où avez-vous servi? » « Votre Majesté, répondit le
soldat, j'ai servi lors de la campagne de Gallipoli, en Mésopotamie et en
Inde. » Le roi lui tendit la main en disant : « Je vous remercie pour tout
ce que vous avez fait pour nous. »
Ces paroles restèrent à jamais gravées dans le cœur de Thomas J. Michael.
Elles lui firent oublier toutes les terreurs qu'il avait dû supporter
pendant la guerre. Elles lui montraient que quelqu'un comprenait ce qu'il
avait subi. Mais par-dessus tout, elles avaient été prononcées par son roi,
dans un inoubliable face à face.
Où vous tiendrez-vous?
Dieu désire ardemment nous parler face à face. Il veut nous adresser ces
paroles :
« C'est bien, bon et fidèle serviteur. »
(Matthieu 5:21) Où vous
tiendrez-vous lorsque Dieu prononcera son verdict final? À quel camp
appartiendrez-vous? Peu importe ce que vous avez fait jusqu'à maintenant,
peu importe ce que vous avez subi, Dieu peut donner un sens à votre vie. Il
peut vous accueillir dans la sainte cité avec Jésus et les rachetés.
Pourquoi donc ne pas lui donner votre réponse maintenant, face à face avec
lui? Qu'aimeriez-vous lui dire?
-
Oui, Jésus, je veux vivre avec toi.
- Jésus, je t'accepte pour la première fois comme mon Sauveur et Seigneur.
- Je désire me consacrer de nouveau à toi.
- Intercède pour moi; la lutte est difficile.
- Intercède pour ma famille.
- Aide-moi à prendre la bonne décision.
- Autre.
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