ÉTUDE - 19.10
 

Dieu est-il juste?
Apocalypse 19 et 20

 
 


« Nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. »
(Romains 14.10,11)

Le 9 juin 1939, George VI, roi d'Angleterre, fut accueilli par des foules exubérante lors d'une visite officielle à Washington, D.C. Ensuite, on le conduisit à l'ambassade britannique où l'attendait une garde d'honneur tout à fait spéciale qu'il devait passer en revue. Parmi les soldats se trouvait Thomas J. Michael, un homme qui, pour une raison bien précise, espérait de tout coeur rencontrer le monarque de l'Empire britannique. Pendant son enfance dans l'une des pauvres villes minières du pays de Galles, il avait raté la chance de sa vie de voir le roi. Ce jour-là, à l'occasion d'une rare visite que le souverain rendait dans une communauté voisine, Thomas et son père avaient pris place le long de la route qu'allait emprunter le roi. Ils espéraient ainsi entrevoir ce monarque tant admiré. Comme l'attente se faisait longue, des enfants invitèrent Thomas à se joindre à eux pour une petite partie de soccer. Le garçon s'éloigna dans le champ pendant quelques minutes, et manqua le carrosse du roi qui passait au même moment.

Il avait toujours regretté ce rendez-vous manqué. Mais maintenant, des dizaines d'années plus tard, il se tenait en grand uniforme devant l'ambassade britannique, en tant que vétéran de la Première Guerre mondiale. La garde d'honneur comptait cinquante hommes, alignés sur deux rangs. Tandis que le roi commençait à leur serrer la main, Thomas se demanda s'il aurait l'occasion de lui parler. Son agitation était à son comble!

Tout à coup, le roi George arriva à sa hauteur et lui adressa la parole : «  Capitaine Michael, où avez-vous servi? » « Votre Majesté, répondit le soldat, j'ai servi lors de la campagne de Gallipoli, en Mésopotamie et en Inde. » Le roi lui tendit la main en disant : « Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour nous. »

Ces paroles restèrent à jamais gravées dans le cœur de Thomas J. Michael. Elles lui firent oublier toutes les terreurs qu'il avait dû supporter pendant la guerre. Elles lui montraient que quelqu'un comprenait ce qu'il avait subi. Mais par-dessus tout, elles avaient été prononcées par son roi, dans un inoubliable face à face.

Où vous tiendrez-vous?

Dieu désire ardemment nous parler face à face. Il veut nous adresser ces paroles : « C'est bien, bon et fidèle serviteur. » (Matthieu 5:21) Où vous tiendrez-vous lorsque Dieu prononcera son verdict final? À quel camp appartiendrez-vous? Peu importe ce que vous avez fait jusqu'à maintenant, peu importe ce que vous avez subi, Dieu peut donner un sens à votre vie. Il peut vous accueillir dans la sainte cité avec Jésus et les rachetés. Pourquoi donc ne pas lui donner votre réponse maintenant, face à face avec lui? Qu'aimeriez-vous lui dire?

  • Oui, Jésus, je veux vivre avec toi.

  • Jésus, je t'accepte pour la première fois comme mon Sauveur et Seigneur.

  • Je désire me consacrer de nouveau à toi.

  • Intercède pour moi; la lutte est difficile.

  • Intercède pour ma famille.

  • Aide-moi à prendre la bonne décision.

  • Autre.

 
 

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