Belschatsar savait quel était le bon chemin,
mais il s’était détourné de Dieu et avait choisi
de courir dans la mauvaise direction, loin de Dieu.

Belschatsar, un parent du roi Nebucadnetsar, régnait sur Babylone. Le 12
octobre 539 av. J.-C., il donna un grand festin dans son palais. Les grands
de Babylone étaient tous présents avec leurs femmes et leurs maîtresses. Le
vin coulait à flots, les invités aux sens émoussés, dansaient et
batifolaient. Vingt-trois années s’étaient écoulées depuis la mort de
Nebucadnetsar. L’âge d’or de Babylone s’étiolait sous la gouverne de son
incompétent successeur. Mais maintenant, pour cet empire, les derniers
grains de sable étaient sur le point de tomber dans le sablier.
Tandis que les vapeurs de l’ivresse faisaient tituber Belschatsar et ses
amis, des manœuvres de mauvais augure s’effectuaient à l’extérieur des murs
de la ville. À la faveur de la nuit, Darius le Mède et son armée avaient
encerclé Babylone. La capitale allait bientôt tomber entre leurs mains. Ce
serait l’ultime conquête d’une campagne que les Mèdes et les Perses menaient
depuis un certain temps. Du reste, Cyrus le Grand, l’homologue perse de
Darius, avalait de plus en plus de territoire babylonien. Babylone était
devenue la souris qui se ferait bientôt croquer par le chat.
Que Belschatsar puisse faire la fête en ces moments périlleux a de quoi
étonner. À vrai dire, il croyait les puissantes murailles de Babylone
invincibles. Ses portes dominaient le territoire environnant, ses greniers
regorgeaient de nourriture, et l’Euphrate, qui traversait la ville, leur
assurait une réserve d’eau inépuisable. « Qu’ils essaient donc pour voir!… »
1. Qu'ordonna Belschatsar à ses serviteurs au beau milieu des festivités?
(Dan. 5:2)
Ces vases d’or avaient été consacré pour rendre un culte à Dieu dans le
temple de Jérusalem. Cet arrogant geste de défi enleva au roi sa dernière
chance d’échapper au désastre.
Soudain, un cri de terreur résonna dans la salle. Belschatsar s’était levé
et montrait du doigt la muraille. « Regardez! » cria-t-il. Un silence
mortel succéda aux braillements des fêtards. « Qu’y a-t-il? » murmura un
invité. Une voix glacée d’horreur s’exclama : « Une main. C’est une main! »
2. Quelque chose venait d'apparaître. Qu'était-ce?
(Dan. 5:5)
3. Que firent ces doigts?
(Dan. 5:5)
4. Quelle réaction physique eut le roi?
(Dan. 5:6)
Belschatsar convoqua ses sages afin qu’ils interprètent l’écriture sur le
mur, mais ils en furent incapables. La nouvelle se répandit dans tout le
palais. Lorsque la reine l’apprit, elle se rendit en toute hâte à la salle
de festin où les esprits n'étaient plus à la fête. Ayant rapidement jaugé la
situation, elle conseilla à Belschatsar de convoquer Daniel, car il saurait
interpréter l’écriture.